Tout savoir sur les prolongations dans le football en 2025
Le football est un sport où tout peut basculer en un instant, et rien n’illustre mieux cette réalité que les prolongations. Lorsque les 90 minutes réglementaires ne suffisent pas à départager deux équipes, elles entrent dans une phase de jeu où l’endurance, la lucidité et le mental sont mis à rude épreuve.
En 2025, les prolongations continuent d’être un sujet de débat parmi les joueurs, entraîneurs et supporters. Entre les évolutions du règlement, l’impact physique sur les athlètes et les stratégies adoptées par les équipes, cette période de jeu est bien plus qu’un simple supplément de temps : c’est une épreuve de survie.
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Les règles et le format des prolongations
Les prolongations suivent un cadre strict : deux mi-temps de 15 minutes, séparées par une courte pause, sans “but en or” ni “but en argent” comme cela pouvait être le cas il y a plusieurs années. Si aucune équipe ne parvient à faire la différence, la séance de tirs au but prend le relais, transformant la rencontre en un face-à-face tendu entre tireurs et gardien.
Depuis quelques années, des discussions émergent sur une possible évolution de ce format. Certaines compétitions réfléchissent à un passage direct aux tirs au but pour limiter l’usure physique des joueurs, tandis que d’autres envisagent des modifications comme un temps de jeu réduit ou l’introduction d’un système de mort subite repensé.
Si aucune réforme majeure n’a encore été actée en 2025, les instances du football restent attentives aux critiques. L’accumulation des matchs, notamment dans les grandes compétitions, pousse à s’interroger sur la nécessité de faire évoluer les prolongations pour préserver l’intégrité des joueurs.
L’impact physique et mental des prolongations

Jouer 30 minutes supplémentaires après avoir déjà tout donné pendant un match intense est un véritable défi. Les joueurs arrivent souvent aux prolongations avec une fatigue extrême, ce qui affecte non seulement leur vitesse et leur endurance, mais aussi leur lucidité dans les décisions de jeu.
Sur le plan physique, cette fatigue augmente le risque de blessures. Les crampes, les tiraillements musculaires et même les déchirures deviennent plus fréquents lorsque le corps est poussé à ses limites. C’est pour cette raison que de nombreux préparateurs physiques insistent sur l’importance de la récupération et de l’hydratation avant et pendant la prolongation.
Mentalement, les prolongations demandent une concentration absolue. Chaque passe, chaque duel, chaque décision peut faire basculer le match. Certains joueurs excellent dans ces moments sous pression, comme Cristiano Ronaldo ou Luka Modrić, tandis que d’autres peuvent être submergés par la tension et commettre des erreurs décisives.
Les stratégies adoptées en prolongation
Les prolongations ne se jouent pas comme un match classique. Avec la fatigue qui pèse sur les organismes, les entraîneurs doivent adapter leur approche et faire des choix stratégiques précis. Certains préfèrent une approche défensive, en verrouillant leur bloc pour tenir jusqu’aux tirs au but, tandis que d’autres tentent d’en finir rapidement en attaquant dès le début.
Le choix des remplacements est un élément clé. Avec la règle autorisant un changement supplémentaire en prolongation, les entraîneurs ont l’opportunité d’apporter du sang frais. Faire entrer un joueur rapide ou un spécialiste des coups de pied arrêtés peut être un atout décisif.
Les statistiques montrent que la majorité des buts marqués en prolongation proviennent de phases arrêtées, comme les corners ou les coups francs. Cela s’explique par la baisse d’intensité défensive et la moindre réactivité des joueurs épuisés. C’est pourquoi certaines équipes travaillent spécifiquement ces phases de jeu en prévision d’éventuelles prolongations.
L’évolution des prolongations : vers un changement ?
Les prolongations sont régulièrement remises en question, et 2025 ne fait pas exception. Avec un calendrier de plus en plus chargé et des matchs qui s’enchaînent à un rythme effréné, certains experts et entraîneurs estiment que 30 minutes supplémentaires sont trop exigeantes pour les joueurs.
Plusieurs propositions ont été mises sur la table. Certaines compétitions réfléchissent à supprimer les prolongations en phase de groupes pour éviter une fatigue excessive. D’autres évoquent des formats alternatifs, comme un système où chaque équipe aurait une possession pour marquer, à l’image du football américain.
D’un autre côté, les puristes défendent l’idée que les prolongations font partie du charme du football. Elles permettent de tester la résilience des joueurs et d’écrire certaines des plus belles pages de l’histoire du sport, comme lors des grandes finales où des buts décisifs sont inscrits à la dernière seconde.

conclusion
Au-delà de l’usure physique et des débats sur leur format, les prolongations restent un moment à part dans le football. Elles révèlent les joueurs les plus endurants, les équipes les mieux préparées et offrent des instants de tension pure que seul le football sait procurer.
Elles demandent une gestion parfaite du physique, du mental et de la stratégie. Ceux qui parviennent à maîtriser ces aspects ont plus de chances de s’imposer et d’écrire leur nom dans l’histoire. Si leur format est amené à évoluer dans le futur, une chose est certaine : elles continueront à faire vibrer les supporters et à façonner les grandes légendes du football.