Hors-jeu : la nouvelle loi et les règles expliquées
Le hors-jeu est une règle clé et controversée du football. Cette règle visant à maintenir l’équité sur le terrain suscite souvent des débats enflammés parmi les fans de football, qui scrutent attentivement chaque action en quête d’une éventuelle erreur d’arbitrage.
Dans cet article, vous trouverez les règles autour du hors-jeu en version simplifiée, l’impact des technologies sur ces règles et de la nouvelle loi Wenger qui entre prochainement en phase de test.
La règle du hors-jeu, aussi la loi 11 des règles définies par l’IFAB n’est pas la règle la plus simple du football. Elle est par ailleurs devenue encore plus complexe depuis l’avancée des nouvelles technologies qui rendent la règle plus sévère vis-à-vis des joueurs.
Il faut savoir qu’être en position de hors-jeu n’est pas une infraction.
La différence entre la position de hors-jeu et l'infraction de hors-jeu
Il y a une différence entre la position de hors-jeu et l’infraction de hors-jeu. En effet, la première n’est pas une faute alors que la deuxième entraine une faute et un retour de balle à l’adversaire.
Position de hors-jeu
Un joueur est en position de hors-jeu s’il a une partie de la tête, du tronc ou des jambes qui se trouvent dans la moitié de terrain de l’équipe adverse.
Le joueur est aussi considéré en position de hors-jeu si ces parties de son corps son positionnée plus proche de la ligne de but adverse que du ballon et de l’avant-dernier adversaire.
Les mains et les bras (en dessous de l’aisselle) de toute l’équipe ne sont par pris en compte.
Infraction de hors-jeu
Lorsqu’un joueur en position de hors-jeu prend part activement au jeu lorsque son coéquipier passe le ballon, il peut être sanctionné.
Afin que cette position ne soit pas considérée comme une infraction :
- Il ne peut pas intervenir dans le jeu en jouant ou en touchant le ballon.
- Il ne peut pas interférer avec son adversaire en l’empêchant de jouer, en lui disputant le ballon ou en influençant sin adversaire.
Si un joueur en position de hors-jeu reçoit un ballon joué délibérément par un adversaire, y compris de la main ou du bras, il n’est pas considéré comme tirant un avantage de sa position, sauf en cas de sauvetage délibéré par un adversaire.
Un joueur ne peut pas être pénalisé pour avoir été hors-jeu lors de la rentrée de touche, d’un corner ou d’un coup de pied de but, mais l’infraction s’applique lors des coups francs.
L'impact de la VAR sur les décisions de hors-jeu
La VAR a été mis en place en 2018 en même temps que d’autres technologies complémentaires. Ces technologies combinées permettent une précision accrue concernant les positions de hors-jeu et peuvent déterminer la position exacte de tous les membres du joueur lorsque le ballon a été joué.
Ce dispositif a, dans un premier temps, été mis en place afin de minimiser les erreurs et d’assurer une équité dans le jugement.
Dernièrement, il est considéré comme portant préjudice aux joueurs, car il prend en compte le moindre membre du joueur et le définit en infraction de hors-jeu. Du bout du pied à la mèche de cheveux, la VAR prend en compte le moindre détail.
Hors-jeu : la nouvelle règle
Arsène Wenger, l’ancien entraîneur d’Arsenal et actuellement le directeur du développement du football mondial à la FIFA, milite pour mettre en place des changements concernant l’infraction du hors-jeu lors des matchs. En effet, selon la loi 11 de L’IFAB, n’importe quelle partie de la tête, du tronc ou des jambes en position de hors-jeu est considérée comme une infraction.
Mais grâce, ou plutôt à cause de la VAR et de sa précision impressionnante, énormément de décision sont régulièrement contestées pour un refus de but à cause d’une infraction de hors-jeu. Wenger souhaiterait un peu plus de souplesse pour les joueurs et propose une loi à l’IFAB qui va prochainement entrer en phase de test. Cette loi est censée favoriser l’attaque.
Elle consiste à ce que l’attaquant soit considéré en position licite dès lors que « n’importe quelle partie de son corps pouvant marquer un but est alignée avec le dernier défenseur, même si d’autres parties de son corps sont devant ».
Dans ce cas précis, cette proposition stipule que le joueur ne sera pas considéré en infraction de hors-jeu s’il a seulement un pied ou une jambe sur la même ligne que le défenseur, et tout le reste du corps devant.